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INTRIGUE N° 1 : avant-première de TCC

just a glitch
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Date d'inscription : 07/08/2016
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x âge : ça ne se fait pas!!
x occupation : grand manitou

   
INTRIGUE N° 1 : avant-première de The Cursed Child

L'avant-première du film est terminée et il est temps pour @Ezra Northman et son entorse de rentrer chez lui. @Arcadius Mulciber, quant à lui coincé sur Leicester Square aimerait beaucoup s'échapper pour se rendre dans son club bourgeois sorcier préféré histoire de bitcher sur Granger et son discours certainement futile et inintéressant. Seul problème ? Le Ministère de la Magie et ses sortilèges empêchant de transplaner dans l'épicentre londonien ce soir pour éviter les mouvements de foule sorciers et protéger au mieux le secret magique. Tous deux se trouvent donc bien obligés de prendre un taxi pour s'éloigner de la foule... et se retrouvent piégés dans le même, l'instituteur et le parent d'élèves lui menant la vie dure, au milieu des bouchons, regrettant finalement bien de ne s'être pas un peu forcés à marcher.



Petites précisions

Vous jouez dans l'ordre que vous voulez, n'hésitez pas à discuter sur le sujet flood créé pour votre groupe INTRIGUE N° 1 : avant-première de TCC 2994849789 Un MJ pourra relancer l'intrigue si votre sujet tourne en rond / est coincé, il vous suffit d'en faire la demande par mp à Just a Glitch !

Have fun !!!  INTRIGUE N° 1 : avant-première de TCC 1575548740

Arcadius Mulciber
Arcadius Mulciber
Date d'inscription : 21/09/2021
Messages : 9
x âge : 41 ans
x occupation : Chef du parti conservateur
x situation : Marié

   
Intrigue n° 1 L’avant-première de The Cursed ChildArcadius et EzraPourquoi Arcadius avait-il décidé de passer par là, ce jour-ci, à cette heure précise ? Voilà une question à laquelle le principal intéressé n’avait pas de réponse. Il se souvenait que la météo étant clémente, il s’était senti d’humeur à achever son parcours à pieds. Mais quelle mouche l’avait piqué pour passer par cet endroit précisément ? Pourtant, il ne pouvait pas ignorer que c’était l’avant-première ! La thématique même de la pièce, et du film, était suffisamment marquante pour qu’il en imprime la date dans sa mémoire.

D’ailleurs, pouvait-on parler deux secondes de ce film ? La seule chose qu’il trouvait agréable dans cette histoire était de voir Potter décrit comme un piètre père. Pour une fois, voilà bien un domaine dans lequel on ne pourrait nier que Mulciber était meilleur que l’Elu. Mais une fois cette satisfaction de son ego évaporée, une question revenait comme une litanie dans son esprit : qui avait écrit cette pièce ? D’où tenait-il – ou elle – ses informations ? Qui lui avait parlé de Potter et de ses si brillants exploits ? La première idée qui lui venait était que cette personne cherchait à briser le secret qui les protégeait, lui, ses enfants, et tous les autres sorciers – y compris cette Sang-de-Bourbe de Granger.

Mais revenons-en au temps présent et aux soucis ô combien dramatiques qui contrariaient le chef du parti conservateur. Des Moldus partout, arborant de fausses capes, exhibant de fausses baguettes, baragouinant de vagues mots en latin en essayant de les faire passer pour des sorts véritables. Ils étaient pitoyables, pathétiques, et n’eût été le Secret, il leur aurait bien volontiers fait une démonstration de ce qu’était un véritable sort. De préférence, quelque chose de dangereux. De quoi leur servir de leçon. À une époque où l’on parlait d’appropriation culturelle, il trouvait ça d’autant plus révoltant que l’on tolère des accoutrements aussi ridicules et que l’on laisse des satanés Moldus se prendre pour des sorciers. C’en était incroyablement insultant.
Il aurait voulu transplaner pour éviter toute cette cohue mais, malheureusement, trop de monde présent dans la rue. C’était un coup à se faire pincer, chose qu’il ne pouvait se permettre en cette période électorale.

Comme si le fait de devoir envoyer ses enfants les fréquenter dans leurs écoles n’était pas suffisamment humiliant pour lui, qui se targuait de la pureté de son sang et de celui de sa progéniture, il fallait qu’il ait, en plus, à subir leur idolâtrie en plein jour pour une espèce de branquignole comme Potter et sa descendance bâtardisée ! Dire que les Weasley avaient mis fin à la pureté de leur lignage entre leur benjamine et son frère. Enfin, pouvait-on en attendre davantage d’une famille de traîtres à leur sang ? Il fallait bien que ça arrive tôt ou tard…

La foule était dense, compacte, mouvante. Arcadius peinait à se frayer un chemin à travers elle, malgré l’absence totale de douceur avec laquelle il repoussait ces horribles marmots qui avaient le malheur de s’approcher trop près. L’un d’eux lui écrasa même le pied, ce qui lui valut un regard de pure haine, mais l’imprudent n’en avait cure, trop occupé qu’il était à fanfaronner avec ses petits camarades, sous son chapeau pointu ridicule. Comme s’ils n’avaient pas suffisamment de tares comme ça, il fallait en plus qu’ils soient dépourvus d’éducation ! Et dire que ses chères petites têtes blondes devaient les fréquenter… il lui tardait la rentrée prochaine, et leur entrée à Poudlard. C’est là qu’était leur véritable place. Pas au milieu de ces primates.

Lorsqu’il sortit enfin du plus gros de la foule, il n’y tint plus. Il ne pouvait certes pas transplaner, mais il fallait reconnaître que les Moldus savaient faire preuve d’une certaine inventivité pour se faciliter la vie, notamment avec l’invention des voitures, et des taxis. Mais ne cherchez pas, même si sa vie en dépendait, jamais Arcadius Mulciber ne l’admettrait. Il était bien trop imbu de sa personne pour reconnaître la moindre qualité chez des êtres qu’il estimait bien inférieurs à lui, de par leur seule absence de pouvoirs.

Il héla le premier taxi qui passait par là, et s’engouffra rapidement sur la banquette arrière.
« Charing Cross Road » dit-il sans s’encombrer de politesse.
©️ 2981 12289 0
Ezra Northman
Ezra Northman
Date d'inscription : 29/05/2018
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x âge : 35 ans
x occupation : instit, vidéaste sur youtube
x situation : célibataire

   
Aucun regret du côté d’Ezra. Il avait déjà adoré le bouquin, à un point tel qu’il l’avait adaptée en comédie musicale avec ses élèves deux ans plus tôt. L’idée d’un film lui avait plu dès l’annonce et les premières affiches placardées dans la capitale anglaise. Aussi, même et accablé par une entorse particulièrement douloureuse et lâché à la dernière minute par sa nouvelle voisine – et amie, du moins l’espère-t-il –, il était hors de question de rater l’avant-première pour laquelle il avait gagné des places lors d’un concours à la radio. Un signe du destin à son avis, lui qui ne gagne d’habitude jamais rien.

Pourtant, malgré les étoiles dans les yeux et la super soirée en solitaire – pas la première, ne vous en faites pas pour lui, il le vit bien – qu’il vient de passer, Ezra grommelle dans sa barbe. Il lui a déjà fallu plus d’un quart d’heure pour sortir du cinéma en lui-même. Pour ne rien arranger, il n’est pas très adroit et sa démarche en béquilles ne pourrait pas être pire. Et la vision de ce qui l’attend à l’extérieur l’achève, vraiment. Désespéré, l’instituteur ferme les yeux, prend une grande inspiration, et se lance à la poursuite de la première station de métro disponible.

La foule est dense, compacte, et d’habitude Ezra se serait contenté de slalomer entre les gens ou d’attendre patiemment son tour, mais sa cheville se fait de plus en plus douloureuse et il a laissé ses anti-douleurs à Golders Green. Autant dire qu’il ne rêve que de rentrer. Et qu’il n’est pas prêt d’y arriver.

Il abandonne finalement la partie une fois échappé du plus gros de la foule. Il s’engouffre dans le premier taxi venu, soupirant de soulagement à l’idée de s’asseoir, tout de suite bien moins oppressé. « Bonsoir. Charing Cross station s’il vous plaît. » Soulagé, il renverse la tête en arrière et s’autorise à ferme les yeux… quelques secondes à peine, avant d’être à nouveau dérangé. Un homme entre à son tour, à peine aimable. « Hé, j’étais… », il commence timidement. L’instituteur n’a pas encore reconnu le parent d’élève qui, pour sa part, ne s’excuse pas pour autant et énonce sa destination. Le brun hausse les épaules : « Nevermind, on va au même endroit, autant partager. »
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